vendredi 22 juin 2012

SOS



Mon cœur est meurtrit quand chaque fois j’entends parler de ce sujet : l'esclavage. Lourd est ce terme qui pèse, blesse, humilie, tue, honnit, frustre. C'est  étonnant en ce 21e siècle d’encore entendre parler de ce fait, symbole indiscutable de sous développement !
 Ces êtres Humains tout comme vous en chair et en os qui vivent mangent, s’habillent, tout comme vous n'ont ils pas droit à la liberté tout comme nous? Pourquoi pensent-ils être supérieurs à eux ? De quel droit perpétuent-ils cette chose ?  
Chez moi en Mauritanie, tout laisse croire que se sont les érudits musulmans qui sont responsable de sa pérennisation dans la mesure où ses hommes de Dieu censés guider le peuple se taisent et laissent faire tout simplement. Pourquoi ne réagissent-  ils pas ? Où la situation les arrange t-ils ? Car ses gens réduits au silence sont à vos ordres et veillent à ce que vous ne manquer de rien et vous en retour vous les traiter comme des animaux. Oh comme je me souviens J’ai été choquée ce jour là. C'était pendant les élections présidentielles organisées en  2007, en rentrant chez moi un soir j'avais eu l'occasion de partager ma route avec une vieille dame mauresque. Durant tout le trajet elle s'esclaffer à l'idée qu'un Harratine, leur esclave eu l'audace de se présenter aux élections présidentielles. Ainsi elle criait :
- ou se croyait-il ce fils d'esclave ? 
- pense  t-il réellement qu'il sera élu ?  Elle continuait en disant jamais ce pays ne sera guidé par un esclave jamais, au plus grand jamais ! Quel culotté cet ABD (esclave en arabe). 
Mon  Dieu à chacun de ses mots mon cœur battait si fort que je pensais qu'il allait sortir De ma poitrine, tout mon corps tremblait car je ne comprenais pas pourquoi et de quel droit se permettait- elle de dire de telles propos si méchantes et accablantes. Mais quelques années plu tard avec l’essor du mouvement anti esclavagiste Jai compris que le réel problème chez nous était   l’inaction des érudits. En effet comme disait monsieur Abdel Ethane Yassa (porte parole d’SOS esclavage) lors du débat sur les tabous de l’esclavage : la Mauritanie est considèrée comme le pays des milles et uns poètes  pendant que ceux là font de la poésie il faut bien que quelqu'un s’occupe des taches ménagères et autres  et l’on sait que les maitres répugnent le travaille manuel.  C’est n’est pas un esclavage qui a pour fin de gagner de l’argent ni d’exporter des individus ailleurs ce phénomène est encré dans la tradition.
Et pour que ce phénomène disparaisse il faudra que les érudits daignent enfin en parler et à le faire disparaitre avant que se pays ne s’embrase.  Car je ne pense pas qu’une personne saine d’esprit et de corps acceptent aussi facilement de se faire exploiter (de générations en générations sans qu’il y ait un réveil) dans ce monde où désormais l’esclavage n’a plus sa place et où des mouvements de lutte contre l’esclavage fleurissent de jours en jours (SOS esclave,  IRA, l’Anti Slavery International etc..) et mettent les maitres condamnés pour ses pratiques en prison. Pour  gagner le défit du développement il faudra  abolir l’esclavage et veiller à l’application de la loi (l’esclavage  a été abolit en  Mauritanie en 1981 mais la loi n’a pas été respectée) réussir à reconstituer cette nation déchirée par l’esclave sans oublier les événements de 1989 afin que la paix reviennent qu’il y ait une cohésion sociale. Rien n’est possible si nous ne nous unissions pas, si nous ne formulons pas ensemble la volonté et le désir d’être, de vivre dans la paix et l’harmonie et de développer ce pays qui nous ait cher.




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